JUDGMENT du bon, du très bon [TEST]
04/07/2019Il y a des jeux, parfois, qu’on entend arriver avant même de les voir dans les bacs. C’est le cas pour JUDGMENT (ou JUDGE EYES au Japon) développé par Ryû ga Gotoku Studio (Yakuza Studio chez nous) édité par c’est plus fort que toi SEGA et distribué par Koch Media France. Alors que s’est-il passé et que vaut-il ? C’est parti pour le test.
Je me rappellerai toujours ce jour où Julia (notre vénérée rédactrice en chef) me proposa d’écrire quelques lignes sur JUDGMENT. J’étais en manque d’écriture (il me fallait ma dose). Le temps de prendre quelques renseignements sur les sorties au Japon et mon enthousiasme se fana d’un seul coup… Le jeu était reporté et enlevé de la distribution par SEGA ! Une sombre histoire de drogue d’un des acteurs du jeu venait entacher la réputation de SEGA (et du jeu lui-même, on ne rigole pas avec la réputation au Japon). Je peux vous dire que les versions du jeu ayant eu le temps d’être distribuées avec Pierre TAKI s’arrachent déjà à prix d’or là bas. Mais revenons à nos moutons et ce jour de gloire où Koch Média France décida de faire confiance à notre groupe (le Fan Club PlayStation Officiel) afin de rédiger un test. Bien que je l’ai reçu tardivement PAPI GAMER n’a pas trainé.
Bienvenue, donc, dans le monde de Takayuki Yagami, détective privé et ancien juge exerçant dans le quartier de Kamurocho.
« Il n’y a pas meilleur endroit pour une nuit en ville que Kamurocho. Ici, les lumières brillantes des néons rendent les ombres encore plus sombres.«
Paroles de Yagami. En effet, ces saunas, boîtes de nuits et cafés cachent l’emprise que le clan Tojo exerce sur la ville (Parole de moi même, j’aurais bien aimé y faire un petit tour moi même, en vrai) .
Le jeu commence par une course poursuite où vous faîtes connaissance avec une partie importante du gameplay : la filature, la poursuite puis le combat. Ensuite, une analepse (waouh j’ai appris ce mot aujourd’hui-même, flashback) vous explique le passif de Yagami en tant que juge, plus droit, rangé, bla bla bla : rien à voir avec le héros torturé, solitaire (mais pas trop) et avare de justice que vous incarnez. Ce qui l’a poussé à décrocher. Oh rien de bien méchant juste un tueur en série qui l’a gentiment remercié de son acquittement (rappelons que seulement 0,01% des accusés sont acquittés au Japon, déjà que le taux de criminalité est bas, ils ne se permettraient pas d’en laisser filer un) en tuant sa petite-amie et brûlant sa maison (Je ne sais pas pour vous mais moi !!! je lui colle deux trois fatalités).
« Regarde ces yeux, qui ne peuvent distinguer le bien du mal. »
« Yagami à Genda (directeur du cabinet d’avocats). Bien que ça fasse 3 ans, telle est la tragédie sur laquelle la carrière de Yagami s’est construite et s’est écroulée aussitôt. »
C’est pourquoi vous devrez lui en bâtir une nouvelle en tant que détective privé. Pour cela, vous vous ferez des amis en mangeant dans de petits restaurants, en allant parler et prendre des nouvelles d’amis très intéressants stratégiquement parlant. En répondant à leurs appels à l’aide, ils vous rendront la pareille, comme, un informateur féru de technologies. Accessoirement, ça peut être utile !
En revanche, je ne vois rien d’utile à retrouver tous les chats errants de Kamurocho pour rassurer le pauvre Nekomiya (bon sang c’est ch… mais utile) et sa communauté de fans, beaucoup trop inquiets pour ces chats solitaires, indépendants et autonomes. Enfin, toute aide permet d’augmenter votre réputation, donc vos contacts, puis parfois vos aptitudes et même faire progresser la trame principale. Vous pourrez également vous permettre des courses de drones et de temps en temps acheter une trousse de secours pour ne pas succomber aux blessures mortelles. Je dis ça, je dis rien mais ça a pas l’air cool de mourir, même dans un jeu. Un vieux Game Over, ça fait mal à l’égo.
Du même acabit, pour vous distraire quand vous en aurez marre d’être recherché par deux familles de yakuzas, un gang qui ne cesse de croitre et plusieurs ‘Loubards’ au coin de chaque rue (rien que ça!), un Club SEGA a été installé au sein du quartier (assez proche de votre agence de détectives) pour jouer à plusieurs mini-jeux qui vous rappelleront les heures passées sur ces classiques :
[wpvideo lPyffhOY]
Fighting Vipers; Fantasy Zone; Puyo Puyo; Virtua Fighter 5 Final Showdown y seront ainsi que les Ufo catcher (ces attrape-couillons où on croit pouvoir attraper une peluche là) et Kamuro of the dead (une parodie du cultissime House of the Dead qui reprend des éléments de Yakuza : Dead Souls).
« Des graphismes splendides qui vous plongent dans une atmosphère incertaine »
Au fait : il m’a fallu quelques minutes pour trouver le bouton mais c’est grâce au mini-pad de la manette que vous pourrez sortir des mini jeux-vidéo ! 😉
Ainsi après ces mini-jeux, peut-être que revenir aux affaires sérieuses ça serait pas mal… Vous êtes à la recherche de « La Taupe », un tueur en série qui s’en prend aux yakuzas de la famille Tojo. Normalement c’est la famille Matsugane qui voit son emprise sur le quartier de Kamurocho mais les Tojo possèdent un bâtiment, le KJ Art. Ce qui -vous vous en doutez- ne plaît pas aux Matsugane et notamment au capitaine Hamura. Bien qu’ayant des alibis solides, Yagami le soupçonne d’être les yeux et la couverture du véritable tueur. Certainement pour une bonne raison, mais ça, ce sera à vous de le découvrir en jouant à ce formidable jeu que je recommande vivement !
« Judgment trop semblable à Yakuza? »
Du même studio, dans le même quartier, on pourrait de prime abord penser que judgment est une pâle copie de Yakuza mais pas du tout ! Aucun des personnages connus de Yakuza ne sont présents dans ce qui était Project Judge et désormais JUDGMENT. Notez qu’en japonais, c’est Judge eyes. Kazuki Hosokawa explique plus précisément les différences entre ces deux jeux :
« Judgment repose sur le suspense et des zones d’ombre, et vous devez résoudre des énigmes au fil de l’intrigue, a expliqué Kazuki Hosokawa. Alors que Yakuza invite le joueur à plonger dans un univers où l’immoralité règne, Judgment relève plutôt du genre policier susceptible de toucher plus de monde. Le jeu peut paraître identique de prime abord, mais après y avoir joué, vous vous rendez compte que c’est complètement différent. » -Les développeurs de Yakuza studio à IGN Japan.
Aux allures d’un feuilleton policier avec ses rebondissements et son intrigue haletante, j’ai aimé joué à Judgment. J’ai aimé jouer à Judgment. J’ai aimé jouer à Judgment. Mierdas bananas PAPI GAMER bug il a envie d’y retourner au lieu de vous écrire cet article. Ce jeu est bon, très bon, très très bon. Ha oui c’est vrai ! Il faut noter ! et en pouces (oui c’est la marque de fabrique de PAPI GAMER). Il vous faudra une quarantaine d’heures pour y venir à bout. Les rebondissement sont….
J’ai promis à Julia une conclusion à l’image de ce qu’elle m’a apporté. J’ai commencé par « Je me rappellerai toujours ce jour où Julia » et bien je terminerai par une autre phrase de sa part. Un jour elle a dit : « ça manque de femme dans cette rédaction ». Julia, JO je n’ai pas écrit cet article. Les mots que tu lis depuis cette ultime ligne sont l’œuvre de ma fille 🙂
« 9 POUCES SUR 10 EXCELLENT »
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Il envoi du pâté cet article, ça donne bien envie d’aller découvrir ce jeu