« Skullmonkeys » un jeu qui a de la « skull »
30/11/2019Ce jeu de plate forme développé par Neverhood et sorti chez nous en 1998 n’est pas le plus connu de la ludothèque de notre chère ps1 mais pourtant il vaut largement le détour avec son univers en pâte à modeler nous rappelant immédiatement Wallace et Gromit.
L’histoire débute sur la planète Idznak . Un personnage dénommé Klogg tombe du ciel et atterri au milieu de la population locale: les skullmonkeys. Klogg se fait alors passer pour le dieu des skullmonkeys: Kloggmonkey et ordonne à ces nouveaux subordonnées de lui construire l’engin diabolique N°9 afin de détruire la planète Neverhood(Tiens comme par hasard!). L’un des habitants Jerry-o ne se pas fait embobiner et envoie un message à notre héros Klaymen pour sauver la planète de l’infâme Klogg.
Vous incarnez donc Klaymen un personnage plutôt simplet qui ne pense qu’à manger. Pour vous aider dans votre périple vous pourrez récolter divers gadgets tous plus loufoques les uns que les autres(la tête péteuse, clac le Hamster, le lavement universel…). Vous vous rendez compte que l’humour dans ce jeu est omniprésent et les cinématiques qui entre coupent les niveaux le sont tout autant.
Klaymen(à droite) et son cousin Willie Trombone
Les niveaux justement, il y en a plus de 90 en comptant les niveaux bonus à travers différents paysages(usine à hot dog,les nuages,la forêt…). La difficulté est croissante et certains passages mettront vos nerfs à rude épreuve mais dans l’ensemble ça se fait bien.
Coté jouabilité on est dans du classique avec le bouton croix pour sauter, carré pour courir, rond pour tirer, et les L et R pour utiliser vos différents gadgets.
A la fin de certains niveaux vous aurez le choix entre 2 sorties arrivant au même niveau suivant mais avec une difficulté accrue. A vous de choisir alors si vous êtes téméraire ou pas.
Prêt à en découdre?
Lors de votre voyage vous pourrez aussi ramassez quelques items comme par exemple les spirales:quand vous en récoltez 3 vous pouvez accéder à un niveau bonus dans lequel vous pourrez ramasser des vies, des gadgets…
Il y a aussi l’item 1970 qui vous plongera dans un niveau bonus à l’univers totalement funky avec des vinyles ou des médailles peace and love en guise de plateforme, des effets de distorsion comme si vous aviez pris des substances illicites prisées à l’époque des seventies.
Qui dit jeu de plateforme dit Boss. Vous aurez donc à en affronter 5 tous plus déjantés les uns que les autres avant de sauver votre planète.
Jamais vu un boss aussi laid!!
Les graphismes en pâte à modeler sont vraiment magnifiques pour l’époque même encore aujourd’hui le jeu n’a pas vieilli et c’est un plaisir de voir les différentes animations des personnages.
Côté bande son c’est top. Elle est groovy à souhait et elle vaut le détour rien que pour les niveaux bonus avec la musique de Terry Scott Taylor : The lil bonus room.
Vous l’aurez compris « skullmonkey » est un très bon jeu injustement méconnu du grand public. Ne vous fiez pas à sa jaquette qui ne donne pas envie de l’acheter(ce n’est que mon avis de l’époque qui parle). Son prix à tendance à s’envoler mais si vous le trouvez dans les 30€ vous ferez une belle affaire.
(Rigide le squelette des habitudes soutient seul la charpente humaine)
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