[TEST] void tRrLM(); Void Terrarium
12/07/2020Void tRrLm() ; //Void Terrarium ( Que j’abrégerais en Void Terrarium ) est un jeu qui se ferait aisément passer pour une de ces petites curiosités indées et pourtant il a été développé par Nippon Ichi Software, un studio connu notamment pour la série Disgaea.
L’histoire prend place dans un monde désert, après qu’une invasion de champignons mortels ait décimé l’humanité. On incarne un robot laissé à l’abandon dans une jungle de métal et d’autres machines progressivement envahies par la végétation.
Il rencontrera la dernière personne sur la surface de la terre, une jeune fille nommée Toriko. Aidé par un ordinateur, IA qui a provoqué la chute de l’humanité, mais qui possède encore bien des connaissances utiles et surtout l’envie de se racheter après avoir indirectement tué les derniers survivants sous terre il y a de cela des années.
Robbie ( le robot qu’on incarne ) sera donc en charge de tout faire pour s’occuper de la rescapée, en lui offrant un confort de vie et des soins à chaque instant.
Le genre est plutôt un mélange réussi, on retrouve majoritairement du RPG donjon ( dont le but est d’arpenter des donjons remplis d’ennemis pour y trouver des objets ) qui sera parfois coupé par de la gestion quand il s’agira de s’occuper de Toriko, et d’un peu de tactique concernant les crafts indispensables. Les mécaniques de jeu étant un peu particulière, il faudra faire attention à plein de choses.
Une fois le jeu lancé, on est tout de suite plongé dans un monde à la fois sombre et coloré. Ce qui reflète complètement l’histoire que propose ce jeu, touchante et relativement mature.
La réalisation graphique sur les phases 2D est très agréable, l’univers et les couleurs utilisées apportent un charme unique. Les parties donjons sont quant à elles un peu moins peaufinées et les décors ( mais pas la construction du niveau, j’y viendrais ) répétitifs, de la verdure et des pierres quand on est à l’extérieur et un décor plus « électronique » quand on est à l’intérieur, voilà les 2 seuls décors que l’on rencontrera au fil de l’aventure.
Quand à la mécanique, le mélange des styles nous oblige à nous pencher sur plusieurs points importants et surtout la chance, car oui, il vous en faudra.
Tout d’abord quand on commence un niveau il faut savoir qu’il sera différent à chaque fois, de l’aléatoire, donc pas de routes idéales, pas de techniques pour éviter les ennemis, pas de cartes avec les objets et les points de sortie déjà défini.
Ce qui est à la fois bien et moins bien, bien dans le sens ou l’on explore et recherche les objets ce qui est une découverte à chaque fois. Et moins bien du fait de l’aléatoire et de la chance, vous pouvez apparaître au milieu d’ennemis, tomber dans un piège en faisant vos premier pas, vous faire coincer dans un couloir par des ennemis …
Vous devez surveillez votre barre de vie mais aussi celle d’énergie, des items seront là pour vous aider. Un donjon étant composé de plusieurs « étages » si vous mourrez, vous retournerez à la base et vous devrez repartir au donjon et recommencer celui-ci au 1er étage qui sera différent.
Une sortie qui commence bien peu mal se finir en quelques secondes, tout comme une sortie qui peut mal commencer mais ou vous pourrez réussir à aller au bout. C’est parfois frustrant ( Surtout quand on a une poisse comme moi ) et les joueurs ayant peu de patience lâcheront probablement vite la manette.
Quand au niveau de Robbie, on commence toujours par le niveau 1 au début de chaque donjon. Les compétences, ou passifs s’acquièrent à chacun des passages de niveau du robot. Deux cartes se présentent à l’écran, et à vous de choisir celle qui correspond à vos besoins. Ces cartes sont elles aussi aléatoires donc le choix à faire sera souvent différent, ce qui pourra grandement influer sur la réussite ou non du donjon en cours. Une fois sorti du donjon, peu importe la manière, tout les niveaux et les compétences sont perdus ainsi que les objets ( sauf ceux de quête ) qui eux sont transformés en ressources qui vous servirons pour le craft.
Étant donné qu’on commence toujours un donjon au niveau 1, la seule façon d’améliorer et de garder des améliorations permanentes pour son robot se fera via le menu des crafts. La difficulté présente entre chaque donjon nous poussera à recommencer les précédents pour obtenir les composants nécessaires aux améliorations. Mais pas que pour Robbie !
Et oui, il ne faut pas oublier Toriko dans l’histoire ou plutôt, comment l’oublier ? Même si elle est la pièce maîtresse du scénario, elle peut se révéler être une contrainte dans la poursuite de l’histoire. Il faudra parfois abandonner un donjon pour courir vous en occuper car elle s’est blessée ou qu’elle est malade.
Qui plus est, s’occuper de son bobo peut vous envoyer ramasser un objet dans un nouveau donjon, et si vous mettez trop de temps, c’est le Game Over pour tout le monde. Heureusement, quelques améliorations via le craft peuvent réduire la fréquence des besoins.
Même si ce passage Tamagochi est parfois un poids dans l’avancement du jeu, cela rend Void Terrarium un peu plus vivant et complet.
Pour ce qui est de la bande son, on a une petite ambiance de fond électronique qui colle super bien à l’ambiance du jeu mais qui est répétitive. Un peu plus de diversité dans les musiques aurait été bénéfique.
Dans l’ensemble Void Terrarium est une belle expérience, une mécanique de jeu complète et complexe mais plutôt facile à prendre en main. Et qui sera sans doute une source de frustration mais qui pousse à continuer car la mort n’est pas pénalisante ( si ce n’est qu’elle vous fera recommencer le donjon ).
Visuellement on a une interface simple, une palette de couleurs vives et sombres qui pourrait représenter l’espoir dans un futur incertain. Même si les passages des donjons sont moins aboutis, les phases 2D sont clairement un des attraits de ce jeu et j’aurais aimé en voir plus, que cela soit un peu plus exploité.
Le manque de diversité dans les décors de donjons, le bestiaire d’ennemis et les musiques sont des points faibles pour ce titre.
Je le recommande vivement pour ceux qui aiment les expériences calmes, colorées, techniques et agaçantes. En revanche les amateurs d’action devront passer leur tour sur ce titre ainsi que les anglophobes puisque le jeu est disponible uniquement en anglais.
Bonus :
J’ai eu la chance de faire le test sur l’édition collector, ce qui m’a complètement mis sous le charme :
On retrouve :
- Un poster d’une taille honorable ( Environ 65 x 50 cm )
- Un « Status Apparatus » qui représente les humeur avec la « Tete » de IA
- Un CD contenant les musiques du jeu
- Un porte clé lenticulaire « Tori-Gotchi »
- 3 pins qui représentent les personnages du jeu.
Le tout dans une boite carton joliment illustrée.
Je souligne vraiment l’effort fait pour le contenu de cette édition et la qualité des goodies inclus.
Édition que vous pouvez vous procurer ici sur Amazon
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