Predator Hunting Grounds, notre test final.
30/04/2020Predator : Hunting Grounds, le studio IllFonic nous joue la carte du jeu asymétrique ; d’un côté, l’extraterrestre, de l’autre, des soldats en mission dans la jungle. Le tout, saupoudré de multijoueurs.
Après vous avoir servi un test sur un week-end préview : Predator Hunting Grounds : la bête est lachée. On avait bien aimés ce moment entre les rédacteurs, depuis on a reçu le jeu en test, est là… C’est une autre affaire.
Le soft prend la forme d’un action-aventure FPS asymétrique, qui se joue exclusivement en ligne. Les joueurs peuvent choisir d’incarner un soldat, le Predator ou de laisser ce choix au hasard. En fonction du personnage que l’on incarne, l’objectif de partie sera différent. Lorsqu’on incarne le Predator – mâle ou femelle -, l’objectif est assez simple : repérer et tuer toute forme de vie.
Avec son concept de jeu, Predator : Hunting Grounds ne s’embarrasse pas d’un scénario. Les joueurs qui n’ont jamais vu les films, n’auront droit à aucune introduction à l’univers du Predator ni au combat qu’il mène. Il faudra se contenter d’un bref tutoriel avant de se plonger dans ce titre multijoueurs.
Le gameplay, le plus intéressant, est du côté des soldats puisque la partie est cadrée par une mission, souvent assez basique. En équipe de quatre, on doit atteindre plusieurs objectifs en milieu hostile avant de s’échapper par hélicoptère. Si les objectifs sont plutôt différents : récupérer un butin, détruire des brouilleurs de signaux, éliminer une cible précise, les missions sont globalement les mêmes. On est trimbalé d’un côté à l’autre de la carte pour, au final, massacrer tous signe hostiles.
D’ailleurs, les soldats hostiles ne sont pas véritablement une menace puisqu’ils sont animés par une intelligence artificielle qui nous repèrent très rarement, même lorsqu’on est face à eux et ne sont pas très au point quand il s’agit de nous tirer dessus.
Si l’environnement est tout à fait correct, au niveau feuillages et autres plantes, on se laisse transporter dans la jungle exotique. Malheureusement, le jeu ne propose que trois cartes qui partagent le même environnement. On croise les mêmes ruines, les mêmes bâtiments ennemis, le même terrain accidenté. L’environnement respecte le cadre des films, mais beaucoup trop limitées.
Le côté asymétrique du jeu, se fait sentir aussi du côté des personnages, surtout niveau facial, j’ai vraiment l’impression que nos quatres soldats soit plus des robots que des humains, cela manque de fluidités.Juste le moment des cinématiques qui donnent un beau cachet au moteur graphique du jeu.
Et pour le reste de la technique , on tombe souvent sous une Framerate qui descend au moment qu’on a besoin de monter dans les arbres avec le Predator, comme aussi quand trop d’ennemis sont dans les camps , du côté soldats.
Pour le côté sonore , je suis ravie d’entendre de retours les thèmes des films, mais aussi les bruitages du Prédator, qui sont d’une fidélité remarquable, et pouvoir jouer aussi , au sons des soldats ennemis, donne une possibilité de jouer en furtivité. Il faut souligné aussi que le jeu est complètement doublé en français.
Globalement, le studio IllFonic nous fournit un jeu moyen, sans trop d’ambitions, depuis la dernière mise à jour, certains points ont été revus à la hausse (niveau graphique surtout) , c’est pour cela que j’ai abordé les seuls points encore décevant. Pour jouer avec des amis, c’est vraiment top, comme souligner dans notre article preview : Predator Hunting Grounds : la bête est lachée.
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